“Née dans un village des montagnes rifaines du nord du Maroc, Fatoum passe ses cinq premières années dans sa communauté berbère – on dit amazighe – où les gens expriment un profond attachement aux rythmes de leur terre.
Au début des années 80 viennent les chemins de l'exil, elle émigre avec sa famille à Bruxelles.
Dès lors – histoires de déracinement ? questions d'identité ? –, la passion pour la musique et le goût des arts du spectacle ne la quitteront plus.
Depuis 1997, après des études de théâtre, elle rassemble des fragments de sa mémoire rifaine pour composer des chansons dans sa langue maternelle, mais aussi en français.
Et tente, avec sa musique d'inspiration hybride, de rapprocher ces deux rives culturelles.
Son répertoire réinvente, comme un miroir tendu à nos sociétés désormais métissées, les mélodies féminines qui mettent en valeur le souffle et le chant transmis par tradition orale depuis des millénaires dans sa communauté natale.
Entre deux rives et deux langues, telle est Fatoum, tout en résonances et en poésie.
Tout en rencontres, aussi.
Voilà à quoi elle vous convie.”
Paul Hermant
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